mercredi 7 mars 2012

Comprendre ou mémoriser ?

Je me souviens d'un prof que j'avais en première année, aux Facultés Saint-Louis, qui nous expliquait qu'il ne fallait surtout pas mémoriser nos cours, mais les comprendre, et que la mémorisation  découlerait naturellement de la compréhension.

Sur le moment, étudiant de même pas dix-huit ans, j'avais été fort impressionné par ce pouvoir insoupçonné de l'esprit humain : mémoriser par la seule compréhension. Magique !

Comme j'étais étudiant en droit, je mis immédiatement en pratique ce conseil autorisé - le prof en question était tout de même avocat à la Cour de cassation ! - dans mes cours de sources et principes, de droit romain, de philo, etc., et je m'évertuai à tout comprendre.

Rapidement, je me rendis compte qu'en dépit de la compréhension de certains éléments, la mémorisation ne suivait pas, et qu'en avançant dans la matière, j'oubliais à peu près tout ce qui précédait. Surtout, j'étais démuni lorsque le chapitre 5 mobilisait des éléments du chapitre 1, dont je ne m'en souvenais qu'imparfaitement.

Je me suis demandé si j'étais bête.

Contraint et forcé, je dus recourir à ces techniques de mémorisation que ce même professeur réservait aux cacatoès et autres animaux sans cervelle, et qui toutes se réduisent finalement à répéter plusieurs fois de suite la matière que l'on souhaite mémoriser.

Là, miracle ! Je compris qu'il n'y avait pas de compréhension sans mémorisation, et qu'il est aussi vain d'opposer la mémorisation à la compréhension que de tout apprendre par coeur sans rien comprendre !

Des techniques de mémorisation, mais encore ? On y reviendra !

4 commentaires:

  1. C'est qui, ce prof ?

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  2. Vu l'age du mec y doit être mort non ;-)

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  3. Le prof en question n'est pas mort ! Il est toujours en activité, comme avocat. Le "mec" a 39 ans, merci ;-)

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  4. C4est une photo de l'auteur ?

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